Articlé publié le 25 octobre 2011

Téléphonie mobile : l’utilisation du terme « illimité » toujours autorisée

Depuis longtemps, les associations de consommateurs se plaignent de l’usage du terme « illimité » par les opérateurs de téléphonie mobile et réclament son interdiction.  Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat au Commerce en charge de la loi visant à renforcer les droits des consommateurs, estime que cette mesure n’est pas nécessaire. Retour sur le débat de « l’illimité ».

Les limites des offres illimitées

La raison principale à l’origine de cette plainte, selon Frédéric Lefebvre, est que « l’illimité » ne l’est jamais vraiment. « Illimité » est avant tout un terme fort, dont l’impact marketing est mesurable. Les associations de consommateurs, quant à elles, dénoncent un acte de publicité mensongère puisque les forfaits illimités sont toujours soumis à des restrictions. 

Au-delà du mot « illimité »

Le Secrétaire d’Etat explique que l’interdiction du terme « illimité » ne règlerait pas le problème. Les opérateurs de téléphonie mobile remplaceraient ce mot par une autre expression, comme « sans limite » par exemple. A ce stade, et c’est ce que Frédéric Lefebvre argumente, c’est jouer sur les mots, ce qui, encore une fois, ne règle pas le problème de fond. Les opérateurs de téléphonie mobile peuvent donc continuer à s’appuyer sur le fort potentiel marketing du terme « illimité » dans leurs communications, avec pour seule règle, finalement déjà appliquée, de mentionner clairement les limites de ces forfaits illimités.

La loi Lefebvre et la téléphonie mobile

Les associations de consommateurs demandaient également l’interdiction des engagements sur 24 mois, ce qui n’a pas été retenu dans la loi Lefebvre. Frédéric Lefebvre précise qu’un engagement sur 24 mois permet aux opérateurs de téléphonie mobile de subventionner de manière plus conséquente les téléphones portables ; ce qui est bénéfique pour les clients qui peuvent s’équiper d’un téléphone mobile ou d’un smartphone à moindre frais.

En revanche, la loi Lefebvre impose le déverrouillage des téléphones portables dès trois mois suivant l’achat, la mise en place d’offres sans engagement et un dispositif d’alertes en cas de grosse consommation, afin d’éviter le choc d’une lourde facturation.

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